L’autoroute Dakar–Saint-Louis prend forme et avec elle, c’est une nouvelle carte économique et sociale du Sénégal qui se dessine. Long d’environ 200 km, ce chantier majeur doit relier la capitale au nord du pays en traversant des zones à fort potentiel agricole, halieutique et touristique.
Jeudi, le ministre des Infrastructures Déthié Fall a effectué une importante visite de terrain sur plusieurs tronçons du projet. Objectif : constater l’état d’avancement des travaux, vérifier le respect des délais, des normes techniques et des engagements pris par les entreprises chargées de l’ouvrage.
Une stratégie autoroutière pour désenclaver le centre et le nord du pays
Prévue sur environ 200 km, l’autoroute Dakar–Saint-Louis s’inscrit dans le programme national visant à porter le réseau autoroutier à près de 900 km à l’horizon 2030, après les axes Dakar–Mbour et AIBD–Touba déjà en service.
Le tracé traverse plusieurs régions stratégiques : Dakar, Thiès, Louga et Saint-Louis. Il longe des pôles économiques majeurs et vient doubler la très fréquentée route nationale n°1, souvent saturée, en offrant une alternative plus rapide et plus sécurisée pour les automobilistes comme pour les transporteurs.
Cette « A3 », parfois surnommée « la côtière », est découpée en plusieurs lots financés avec l’appui de partenaires internationaux. Le premier tronçon Dakar–Tivaouane est déjà en cours de réalisation, avec à la clé la construction de 33 ouvrages d’art et d’échangeurs à Kayar, Notto et Tivaouane, points névralgiques de l’axe.