Le gouvernement sénégalais a annoncé une baisse prochaine des prix de l’électricité, du gaz et du carburant, dans le but d’alléger le coût de la vie pour les ménages. Cette mesure, dévoilée par le Premier ministre Ousmane Sonko, s’inscrit dans une politique de redressement social visant à réorienter le budget de l’État vers les priorités quotidiennes des Sénégalais. Si les autorités évoquent une baisse comprise entre 8 % et 15 %, aucun calendrier précis ni détail sur les modalités d’application n’a encore été communiqué, suscitant à la fois espoir et attente chez les consommateurs.
Cette décision intervient alors que le Sénégal reste l’un des pays où les prix de l’énergie sont les plus élevés de la région. Le litre d’essence est vendu à 990 FCFA, contre 830 FCFA en Côte d’Ivoire, 775 FCFA au Mali, 855 FCFA au Burkina Faso, 700 FCFA au Togo, 680 FCFA au Bénin et seulement 540 FCFA au Niger. Ces écarts importants expliquent la pression sur le pouvoir d’achat des ménages et la nécessité d’un encadrement plus rigoureux des prix sur le marché local, afin d’éviter les abus et les fluctuations injustifiées.
Dans cette dynamique, le Ministère de l’Industrie et du Commerce a annoncé le recrutement imminent de 1 000 volontaires chargés du contrôle des prix et de la lutte contre la vie chère. Ces agents seront déployés sur tout le territoire pour renforcer la surveillance des marchés et garantir que les baisses décidées par le gouvernement soient effectivement appliquées. Une initiative saluée par les consommateurs, qui y voient un pas concret vers plus de transparence dans le respect de la fixation des prix.